Commencée en 2016 et développée au fil des résidences et expositions; l’installation prend aujourd’hui la forme d’une grande barrière de coraux en textile de plusieurs mètres d’envergure. Dentelles, laine et autres fibres textiles sont assemblées avec patience à des matériaux de récupération; confectionnant ainsi un récif aux camaïeux de beiges et de blancs. Le blanchissement des coraux — synonyme de leur dépérissement, d’une mort proche — est un phénomène qui résulte de nombreuses dérives humaines, c’est un cri d’alerte de ces animaux. L’artiste transpose l’urgence d’agir, différentes résidences d’actions culturelles ont permis à des citoyens, de s’investir auprès de l’artiste.